Les différentes formes de travail

 

TACHI WAZA

 

Pour se tenir debout, il convient de laisser jouer naturellement la pesanteur pour que, dans un relâchement parfait de tout le corps, le pratiquant puisse prendre conscience de son centre. Ce centre que l’on désigne par le mot Tanden, Hara est le lieu à partir duquel se créent tous les mouvements. D’un point de vu physiologique, l’abdomen est l’endroit du corps où siège le centre de gravité de l’homme.

Chaque début de cours permet de situer la pratique du mouvement par rapport à cette respiration abdominale profonde et libre. La phase préparatoire de la séance met l’accent sur la richesse de cette expérience poursuive jusqu'à l’extrême pour que, sur le vide ainsi créé, l’inspiration jaillisse comme une nouvelle naissance. Il est alors possible de mettre en exergue cette perception de la ligne centrale du corps, cette concentration sur le Tanden, cette souplesse des épaules et des bras qui laissent librement circuler l’énergie.

Une fois maîtrisée cette assise verticale, l’étude de l’Aïkido utilisera des positions d’engagement à la technique appelée le plus souvent Kamae.

 

 

HANMIHANDACHI WAZA

 

En Hanmihandachiwaza, les techniques sont effectuées à partir de la position assise (Seiza) de Tori alors que Uke se tient debout.

L’essentiel pour Tori est d’apporter une réponse à deux aspects majeurs :

- Uke peut se déplacer avec une plus grande facilité du fait qu’il est debout, il lui est donc aisé de suivre un déplacement trop tôt initié ou de compenser.

- Uke, part stature debout, est plus difficile à déséquilibrer.

Tori doit donc régler son placement avec un vigilance et précision particulières ; il doit relâcher toutes les tensions, notamment dans les épaules, et ne pas avoir à se lever.

 

 

SUWARI WAZA

 

Etre debout et saisir clairement l’axe de sa verticalité est une expérience plus difficile qu’il ne paraît. Pour se tenir pleinement droit, il faut sentir la qualité des appuis sur le sol, offerts par la surface des deux pieds. Il faut sentir la pesanteur naturelle du corps sur l’axe central.

Pour être droit, il faut aussi être disponible, relâché, libre, en percevant à la fois la notion d’enracinement et de disponibilité.  

Passer de la position verticale à la position assise demande de la vigilance pour placer les pieds, garder le dos droit pendant le flexion des genoux, afin d’assurer un contact successif, progressif et délicat avec le tatami.

La position Seiza permet de travailler sur le contrôle du souffle placé dans le Seika tanden. Cette manière de s’asseoir était, dans la culture japonaise, liée au mode de vie organisé par l’espace des tatamis. L’aïkido retrouve cette distinction entre l’extérieur où l’on se déplace avec les Zori, et l’intérieur où l’on se déplace pieds nus.

Le suwariwaza rend plus évidant le déplacement, la distance, le relâchement. Associé à Shikko, il permet de laisser se dérouler la technique avec fluidité. Il rend ainsi nécessaire une rigueur dans la posture dont la subtilité viendra enrichir le tachiwaza.

 

 

USHIRO WAZA

 

Il s’agit de l’ensemble des situations où l’on peut être saisi et attaqué par derrière ; Tori doit alors modifier sa position afin de faire passer Uke sur le droite ou sur la gauche.

Deux orientations peuvent guider le travail de recherche :

- Uke, déjà placé derrière Tori, va obliger celui-ci à développer sa perception et son anticipation.

- Soit Uke, placé devant Tori à partir d’un Kamae que celui-ci lui présente, parvient à contrôler dans une première phase le poignet, le coude ou l’épaule de Tori. Cette situation le met dans l’obligation d’achever son déplacement par derrière dans l’espoir de réaliser le contrôle de l’autre coté.

 

 

AUTRES FORMES DE TRAVAIL

 

Kaeshi waza : techniques de renversement (contre-prises).


Henka waza : enchaînement et variations.


Jyu waza : travail libre.

 

Extraits du livre "FFAB - Aïkido technique Tome 1" - 2000 

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