Présentation
Présentation de l'Aïkido
AIKIDO : LA CONFIANCE EST EN VOUS !
Technique de défense idéale, l'Aïkido impose de détruire l'agressivité de son adversaire en lui démontrant l'inutilité de son attaque. Discipline physique et morale complète, l'Aïkido permet d'acquérir une parfaite maîtrise de soi en assurant un développement harmonieux du corps.
Le fondateur de l'Aïkido, Morihei UESHIBA (1883-1969), fut inspiré par les meilleurs maîtres d'arts martiaux du Japon de l'époque (écoles de JUJITSU, d'escrime traditionnelle). L'arrière-plan philosophique joua un rôle important dans l'élaboration de son art.
A côté de ce retour aux sources de l'esprit traditionnel du samouraï (Bushido), il réussit à ouvrir sa pratique à des notions plus modernes (recherche de la paix, fraternité, harmonie) et développa l'enseignement d'une discipline neuve et originale, qui commença dès 1950 à rayonner dans le monde entier, notamment en France.
Contrairement à d'autres arts martiaux qui ont mis au point des techniques visant à détruire l'adversaire, l'Aïkido propose une méthode qui permet de dissiper l'agressivité de l'ennemi afin de résoudre une situation conflictuelle sans recourir à la violence. Même si l'on apprend à appliquer cette méthode dans le contexte d'une confrontation physique, l'autodéfense constitue seulement le niveau primaire de l'apprentissage.
L'Aïkido a pour objectif de résoudre le conflit psychologique qui précède toujours l'agression physique.
L'Aïkido propose donc une totale maîtrise de soi pour le contrôle de son environnement par un travail sur sa propre énergie interne et non pas par sa force physique. La voie de l'Aïkido n'est donc pas de répondre par une force brutale à une forme agressive mais de la maîtriser, de la neutraliser en créant un mouvement d'énergie qui doit aspirer cette agression.
DES TECHNIQUES EFFICACES EFFECTUÉES SANS HEURT ET VISANT A CANALISER, A CONTRÔLER L'ADVERSAIRE
Techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaire(s), armé(s) ou non.
Techniques au sabre, au bâton ou avec un couteau (tanto).
Techniques de concentration, de respiration.
Toutes les techniques visent au contrôle de l'adversaire, l'amenant à une chute et/ou une immobilisation. Il s'agit de canaliser le mouvement, la vitesse et la force de l'adversaire, de les utiliser sans rentrer en opposition avec eux.
L'AÏKIDO UNE DISCIPLINE ACCESSIBLE A TOUS
La recherche du pratiquant est celle de l'équilibre optimum de l'individu par rapport à lui-même, et par rapport à son environnement. Chacun peut se conformer à ses possibilités physiques, le but étant précisément de mieux les connaître. Une telle pratique est donc accessible à tous, homme ou femme, de l'âge tendre à l'âge mûr.
L'AÏKIDO ET LES AUTRES ARTS MARTIAUX
Si comme au judo, le pratiquant d'Aïkido utilise des techniques de projection et d'immobilisation pour déséquilibrer et maîtriser son adversaire, il peut également accompagner ses mouvements d'une série d'atémis, c'est à dire de coups de poing et de pied portés, comme au Karaté, en des endroits vitaux du corps. Mais contrairement au Judo et au Karaté qui constituent des disciplines sportives, soumises à des règles très strictes, l'Aïkido est un art martial dont la pratique exclut toute idée de compétition.
L'AÏKIDO ET LES FEMMES
Il n'y a pas d'aïkido spécifiquement féminin car l'aïkido est une discipline martiale qui véhicule des valeurs appréciées dans notre société par les femmes : harmonie, non agressivité, ouverture d'esprit, respect de la vie.
Les femmes s'intègrent donc très bien parce que d'entrée, elles se reconnaissent dans ces valeurs. De plus, la pratique de l'aïkido nécessite d'utiliser avant tout la souplesse, l'énergie, la capacité à évaluer rapidement des situations, plutôt que la simple force physique.
Doublement avantagées, les femmes peuvent donc progresser au sein de cette discipline qu'elles pratiqueront efficacement, avec leur propre sensibilité, et toujours avec plaisir.
L'AÏKIDO A TRAVERS LE MONDE
La fin de la Seconde Guerre mondiale voit apparaître un assouplissement dans l'enseignement des arts martiaux japonais et l'Aïkido est le premier, en 1948, à pouvoir rouvrir les portes de ses dojo. Ayant toujours vu son art comme un cadeau à l'humanité, Morihei UESHIBA et son fils Kisshomaru, décident de promouvoir l'Aïkido au niveau international en envoyant des émissaires en Europe et en Amérique et en ouvrant leurs portes aux étrangers qui veulent le pratiquer au Japon.
Selon les chiffres publiés par l'Aikikai de Tokyo, l'Aïkido rassemble aujourd’hui 1,6 million de pratiquants dans 95 pays. Hors du Japon, la France est l'un des pays qui compte le plus de pratiquants, avec plus de 60 000 licenciés.